http://www.ouest-france.fr/pour-se-defouler-jacques-medoc-dessine-monsieur-eugene-2067820
L'initiative
C'est une bande dessinée qui vient de sortir : « Monsieur Eugène, tous les moyens sont bons ». Des petites historiettes, des tranches de vie d'un étrange bonhomme... aux méthodes expéditives face à des collègues de bureau énervants ou des voisins trop bruyants.
Ce personnage de BD, Monsieur Eugène, est né dans la tête de Jacques Medoc, dessinateur et habitant de Crédin. Une façon de se venger d'un monde moderne trop abrupt, trop peu humain, trop froid, trop industrialisé ? Jacques Médoc, ouvrier cariste en intérim dans les usines d'agroalimentaire du coin, sourit : « Peut-être. C'est vrai que j'en vois de toutes les couleurs dans mon boulot. En tout cas, ce personnage s'est imposé à moi. Et je me défoule avec. »
Si le fond de la bande dessinée est noir, les pérégrinations assassines de Monsieur Eugène sont atténuées par une bonne dose d'humour, mâtiné de surréalisme, de fantastique, de poésie... Car lorsqu'il ne tue pas des gens, cet antihéros se perd dans des rues qui ne mènent nulle part, des escaliers qui tournent en rond et évoquent les constructions impossibles et les explorations à l'infini des peintures de Maurits Cornelis Escher et les romans de Kafka.
« J'ai voulu créer un univers avec un côté désuet, qui sent la poussière, évoque le XIXe siècle et les années 50... J'ai retravaillé toutes les images pour leur donner cette teinte sépia. Mes influences ? Tim Burton et le film Brazil de Terry Gilliam, décrivant l'enfer administratif. »
Des dizaines d'histoires dans la tête
Jacques Medoc, 45 ans, dessine exclusivement sur ordinateur. « C'est devenu mon outil de travail. » Né à Lyon, il y a effectué des études de dessins, est passé par les Beaux-Arts... Quand sa femme a voulu revenir vivre en Bretagne, il y a une dizaine d'années, il l'a suivie. Le dessin est passé à la trappe, pour pouvoir faire bouillir la marmite. Mais la passion est toujours plus forte. Petit à petit, il s'y est remis, y consacrant d'abord quelques heures creuses, puis ses week-ends.
« Monsieur Eugène, tous les moyens sont bons » est le « résultat de plusieurs années de travail. Ça a été laissé de côté, repris, abandonné, repris de nouveau... » Il a composé l'album au p'tit bonheur, composant les histoires de façon automatique, au fur et à mesure qu'il les dessinait.
C'est un ami, Jean-Philippe Vinson, voyant le résultat, qui lui a proposé de l'éditer. Une petite édition confidentielle, à 100 exemplaires, imprimés au moyen de souscriptions. L'album est en vente 11 €, uniquement sur le site internet www.orleja-editions.com.
Jacques Medoc va maintenant participer à des festivals de BD et montrer son travail. « J'attends de voir les retours. S'ils sont encourageants, il y aura peut-être une suite. J'ai des dizaines d'histoires dans la tête... »
« Monsieur Eugène, tous les moyens sont bons », 54 pages, 11 €. À commander sur www.orleja-editions.com (frais de port pour un album 2,50 €). Contacts : tél. 09 71 32 85 08. Courriel : orleja-editions@orange.fr ou jackcodem@gmail.com
C'est une bande dessinée qui vient de sortir : « Monsieur Eugène, tous les moyens sont bons ». Des petites historiettes, des tranches de vie d'un étrange bonhomme... aux méthodes expéditives face à des collègues de bureau énervants ou des voisins trop bruyants.
Ce personnage de BD, Monsieur Eugène, est né dans la tête de Jacques Medoc, dessinateur et habitant de Crédin. Une façon de se venger d'un monde moderne trop abrupt, trop peu humain, trop froid, trop industrialisé ? Jacques Médoc, ouvrier cariste en intérim dans les usines d'agroalimentaire du coin, sourit : « Peut-être. C'est vrai que j'en vois de toutes les couleurs dans mon boulot. En tout cas, ce personnage s'est imposé à moi. Et je me défoule avec. »
Si le fond de la bande dessinée est noir, les pérégrinations assassines de Monsieur Eugène sont atténuées par une bonne dose d'humour, mâtiné de surréalisme, de fantastique, de poésie... Car lorsqu'il ne tue pas des gens, cet antihéros se perd dans des rues qui ne mènent nulle part, des escaliers qui tournent en rond et évoquent les constructions impossibles et les explorations à l'infini des peintures de Maurits Cornelis Escher et les romans de Kafka.
« J'ai voulu créer un univers avec un côté désuet, qui sent la poussière, évoque le XIXe siècle et les années 50... J'ai retravaillé toutes les images pour leur donner cette teinte sépia. Mes influences ? Tim Burton et le film Brazil de Terry Gilliam, décrivant l'enfer administratif. »
Des dizaines d'histoires dans la tête
Jacques Medoc, 45 ans, dessine exclusivement sur ordinateur. « C'est devenu mon outil de travail. » Né à Lyon, il y a effectué des études de dessins, est passé par les Beaux-Arts... Quand sa femme a voulu revenir vivre en Bretagne, il y a une dizaine d'années, il l'a suivie. Le dessin est passé à la trappe, pour pouvoir faire bouillir la marmite. Mais la passion est toujours plus forte. Petit à petit, il s'y est remis, y consacrant d'abord quelques heures creuses, puis ses week-ends.
« Monsieur Eugène, tous les moyens sont bons » est le « résultat de plusieurs années de travail. Ça a été laissé de côté, repris, abandonné, repris de nouveau... » Il a composé l'album au p'tit bonheur, composant les histoires de façon automatique, au fur et à mesure qu'il les dessinait.
C'est un ami, Jean-Philippe Vinson, voyant le résultat, qui lui a proposé de l'éditer. Une petite édition confidentielle, à 100 exemplaires, imprimés au moyen de souscriptions. L'album est en vente 11 €, uniquement sur le site internet www.orleja-editions.com.
Jacques Medoc va maintenant participer à des festivals de BD et montrer son travail. « J'attends de voir les retours. S'ils sont encourageants, il y aura peut-être une suite. J'ai des dizaines d'histoires dans la tête... »
« Monsieur Eugène, tous les moyens sont bons », 54 pages, 11 €. À commander sur www.orleja-editions.com (frais de port pour un album 2,50 €). Contacts : tél. 09 71 32 85 08. Courriel : orleja-editions@orange.fr ou jackcodem@gmail.com
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